Calendrier traditionnel
Le mois de DECEMBRE
La Saint-Nicolas - les fêtes de l’hiver commencent à la Saint-Nicolas, célébrée le 6 décembre. On mange obligatoirement du poisson (le plus souvent une carpe farcie). Au lendemain de la Saint-Nicolas, c’est la Saint-Ignace. Ce jour-là, la famille attend avec impatience son premier visiteur. Selon une ancienne coutume, cette fête est l’occasion de présages, le premier hôte ayant franchi le seuil de la maison fait augurer l’année à venir. Si c’est quelqu‘un de sympathique et d’aimable, l’année prochaine sera bonne et joyeuse, mais si, par malheur, c’est quelqu’un de désagréable, ce ne serait pas un bon présage.
La Nativité du Christ ou Noël est célébrée pendants trois jours – les 24, 25 et 26 décembre. Six semaines avant la fête, on observe le carême et il est interdit de manger de la viande, des produits laitiers et des œufs. Le soir du 24 décembre, c’est le Réveillon de Noël. Le menu est végétarien mais riche. Il doit y avoir sur la table 7, 9 ou 12 plats afin que l’année à venir soit faste. Ce qui est obligatoire c’est, la soupe d’haricots blancs, les sarmi (feuilles de chou farcies avec du riz), la banitza à la citrouille (pâte feuilletée farcie avec de la citrouille râpée et des noix) et la compote aux fruits secs (ochaf). Le maître de la maison met la bûche de Noël dans le feu et elle brûle toute la nuit pour chasser le Mal. Après minuit, les Kolédari (des jeunes hommes en tenue de fête) sortent dans les rues du village, annonçant la Bonne nouvelle de la Nativité du Christ. De minuit au lendemain matin, les kolédari font la tournée des maisons dans le village et chantent leurs chansons par lesquelles ils annoncent la Bonne nouvelle. Les gens leur donnent des petits pains rituels, des fruits, des sucreries. À la fin de la nuit, les kolédari se réunissent pour un copieux festin, offrant une partie de la nourriture aux pauvres.
La journée du 25 décembre, on égorge le cochon et l’on prépare le dîner de fête. Le plat le plus typique qu’on sert le 25 décembre en Bulgarie c’est du porc à la choucroute ou bien de la dinde à la choucroute.
De Noël jusqu’à la Saint-Jordan (le 6 janvier) s’étendent les ainsi nommés «jours souillés». On croit que cette période est marquée par les forces du Mal. Pour chasser les esprits malins, on a des rituels spéciaux appelés des Jeux des Koukéri. Seuls les hommes y participent. Ils sont habillés en costumes sinistres et portent des masques qui représentent des têtes de moutons, de boucs ou de taureaux. Les masques sont souvent composés de deux faces, symboles du Bien et du Mal. Ces jeux qui ne sont autre chose qu’un carnaval sont organisés de nos jours encore dans certaines petites villes et villages, les plus spectaculaires parmi lesquels sont ceux de la ville de Pernik, de ville de Pétritch et de la région du littoral Sud de la mer Noire. Les jeux des koukéri ont lieu également au printemps, autour des fêtes de Pâques, comme par exemple ceux du village de Chiroka Laka dans la montagne des Rhodopes. L’origine des jeux des koukéri remonte aux anciens rites païens célébrant les forces chtoniennes et les forces de la nature. L’effet des costumes pittoresques et sinistres est accentué par les clochettes en cuivre ou en bronze qui y sont attachées. Des rites similaires existent dans certaines régions d’Italie et d’Espagne et l’on constate une forte ressemblance dans les pratiques et dans les costumes des participants.
La Saint-Nicolas - les fêtes de l’hiver commencent à la Saint-Nicolas, célébrée le 6 décembre. On mange obligatoirement du poisson (le plus souvent une carpe farcie). Au lendemain de la Saint-Nicolas, c’est la Saint-Ignace. Ce jour-là, la famille attend avec impatience son premier visiteur. Selon une ancienne coutume, cette fête est l’occasion de présages, le premier hôte ayant franchi le seuil de la maison fait augurer l’année à venir. Si c’est quelqu‘un de sympathique et d’aimable, l’année prochaine sera bonne et joyeuse, mais si, par malheur, c’est quelqu’un de désagréable, ce ne serait pas un bon présage.

La journée du 25 décembre, on égorge le cochon et l’on prépare le dîner de fête. Le plat le plus typique qu’on sert le 25 décembre en Bulgarie c’est du porc à la choucroute ou bien de la dinde à la choucroute.

De Noël jusqu’à la Saint-Jordan (le 6 janvier) s’étendent les ainsi nommés «jours souillés». On croit que cette période est marquée par les forces du Mal. Pour chasser les esprits malins, on a des rituels spéciaux appelés des Jeux des Koukéri. Seuls les hommes y participent. Ils sont habillés en costumes sinistres et portent des masques qui représentent des têtes de moutons, de boucs ou de taureaux. Les masques sont souvent composés de deux faces, symboles du Bien et du Mal. Ces jeux qui ne sont autre chose qu’un carnaval sont organisés de nos jours encore dans certaines petites villes et villages, les plus spectaculaires parmi lesquels sont ceux de la ville de Pernik, de ville de Pétritch et de la région du littoral Sud de la mer Noire. Les jeux des koukéri ont lieu également au printemps, autour des fêtes de Pâques, comme par exemple ceux du village de Chiroka Laka dans la montagne des Rhodopes. L’origine des jeux des koukéri remonte aux anciens rites païens célébrant les forces chtoniennes et les forces de la nature. L’effet des costumes pittoresques et sinistres est accentué par les clochettes en cuivre ou en bronze qui y sont attachées. Des rites similaires existent dans certaines régions d’Italie et d’Espagne et l’on constate une forte ressemblance dans les pratiques et dans les costumes des participants.

