Calendrier traditionnel
Le mois de FEVRIER
La Saint-Triphon - le 14 février. La fête est appelée encore Saint-Triphon-tailleur-des-vignes. C’est la fête des vignerons. Le prêtre suivi par les villageois se rend aux vignes pour bénir les plantes. On fait la fête. On boit du vin et l’on mange des saucisses. A partir de ce jour, on commence à tailler les vignes.
Dernièrement, sans doute à la suite de la mondialisation et du métissage des cultures, le 14 février les Bulgares célèbrent la Saint-Valentin en tant que fête des amoureux, malgré que Saint Valentin soit un saint catholique.
Le dimanche de la Quinquagésime (dimanche qui précède le premier dimanche de carême et qui tombe environ cinquante jours avant Pâques). Une place importante dans le calendrier populaire revient aux fêtes de la Quinquagésime. Le samedi qui précède le dimanche de la Quinquagésime c’est la Grande fête des morts – les familles rendent visite aux tombes de leurs ancêtres et les nettoient, les décorent, leur mettent des fleurs ainsi que des bougies. On distribue du pain, des œufs durs et du vin pour les âmes des défunts, on prie pour la paix des âmes des défunts. Le dimanche de la Quinquagésime on mange de la viande pour la dernière fois. La semaine qui suit le dimanche de la Quinquagésime on commence le carême. Cependant, afin que l’abstention de quarante jours soit progressive, il est permis de manger des œufs et des produits laitiers pendant une semaine encore.
Le samedi de cette semaine, c’est la Saint-Todor, appelé encore Pâques des chevaux, parce qu’on organise des courses de chevaux ce jour-là. Le dimanche suivant est le dernier jour où l’on peut encore manger des produits laitiers et des œufs avant de commencer le Grand Carême qui continue quarante jours en référence aux quarante jours de jeûne effectués par Jésus-Christ dans le désert. Ce dimanche on sert à table de la banitza, du yaourt, des œufs durs et pour dessert – de la halva.
Le dimanche qui précède le Grand Carême est une grande fête en Bulgarie qui s’appelle « le Pardon ». C’est une coutume sans pareil dans la tradition européenne qui démontre la sagesse du peuple bulgare. Ce jour-là, chacun demande pardon à ses parents et à ses amis pour les avoir éventuellement offensés pendant l’année écoulée. Les jeunes rendent visite aux plus âgés (ou, de nos jours, quand on ne vit plus dans un village et il est pratiquement impossible de rendre visite à tout le monde, on téléphone) et après leur « Bonjour » ils disent: « Je te prie de me pardonner ». L’autre répond : « Je te pardonne et je te prie de me pardonner, toi aussi ». Il ne s’agit pas de préciser ici la raison pour laquelle le pardon est demandé, pas plus que d’analyser l’objet du pardon. Cette tradition est d’une profonde sagesse. Elle implique l’idée que nous sommes tous pécheurs et que l’on peut blesser ses proches même sans s’en rendre compte. C’est pourquoi les Bulgares ont un jour dans l’année pour demander pardon à tous leurs proches ainsi que pour le leur donner. Ainsi donc les gens se purifient de leurs fautes et se rassurent de ne pas couver des arrière-pensées et de mauvaises intentions à l’égard des autres. Et après avoir purifié leurs âmes, ils peuvent commencer le Grand Carême et purifier leurs corps. Il est à noter que de nos jours les gens qui font le Grands Carême ne sont pas nombreux mais par contre le rituel du pardon est respecté et pratiqué par tout le monde, ce qui indique que la société contemporaine ressent la nécessité d’une purification spirituelle et cette vieille tradition bulgare a trouvé sa place dans notre monde dynamique.

Dernièrement, sans doute à la suite de la mondialisation et du métissage des cultures, le 14 février les Bulgares célèbrent la Saint-Valentin en tant que fête des amoureux, malgré que Saint Valentin soit un saint catholique.
Le dimanche de la Quinquagésime (dimanche qui précède le premier dimanche de carême et qui tombe environ cinquante jours avant Pâques). Une place importante dans le calendrier populaire revient aux fêtes de la Quinquagésime. Le samedi qui précède le dimanche de la Quinquagésime c’est la Grande fête des morts – les familles rendent visite aux tombes de leurs ancêtres et les nettoient, les décorent, leur mettent des fleurs ainsi que des bougies. On distribue du pain, des œufs durs et du vin pour les âmes des défunts, on prie pour la paix des âmes des défunts. Le dimanche de la Quinquagésime on mange de la viande pour la dernière fois. La semaine qui suit le dimanche de la Quinquagésime on commence le carême. Cependant, afin que l’abstention de quarante jours soit progressive, il est permis de manger des œufs et des produits laitiers pendant une semaine encore.

Le dimanche qui précède le Grand Carême est une grande fête en Bulgarie qui s’appelle « le Pardon ». C’est une coutume sans pareil dans la tradition européenne qui démontre la sagesse du peuple bulgare. Ce jour-là, chacun demande pardon à ses parents et à ses amis pour les avoir éventuellement offensés pendant l’année écoulée. Les jeunes rendent visite aux plus âgés (ou, de nos jours, quand on ne vit plus dans un village et il est pratiquement impossible de rendre visite à tout le monde, on téléphone) et après leur « Bonjour » ils disent: « Je te prie de me pardonner ». L’autre répond : « Je te pardonne et je te prie de me pardonner, toi aussi ». Il ne s’agit pas de préciser ici la raison pour laquelle le pardon est demandé, pas plus que d’analyser l’objet du pardon. Cette tradition est d’une profonde sagesse. Elle implique l’idée que nous sommes tous pécheurs et que l’on peut blesser ses proches même sans s’en rendre compte. C’est pourquoi les Bulgares ont un jour dans l’année pour demander pardon à tous leurs proches ainsi que pour le leur donner. Ainsi donc les gens se purifient de leurs fautes et se rassurent de ne pas couver des arrière-pensées et de mauvaises intentions à l’égard des autres. Et après avoir purifié leurs âmes, ils peuvent commencer le Grand Carême et purifier leurs corps. Il est à noter que de nos jours les gens qui font le Grands Carême ne sont pas nombreux mais par contre le rituel du pardon est respecté et pratiqué par tout le monde, ce qui indique que la société contemporaine ressent la nécessité d’une purification spirituelle et cette vieille tradition bulgare a trouvé sa place dans notre monde dynamique.

