Calendrier traditionnel
Le mois de JANVIER
Le Nouvel An, appelé encore Sourvaki (Jour des vœux) ou la Saint-Basile, est célébré le 1 janvier. Le soir du 31 décembre, la maîtresse de la maison prépare une banitza (pâte feuilletée avec du fromage et des œufs) où l’on met un bout de branche de cornouiller avec bourgeons (symbole de la bonne santé et de la fertilité), une pièce de monnaie (symbole de la richesse et du bien-être) et un bouton de chemise (symbole du travail et du succès). Cela rappelle sans doute la fève dans la galette des rois. La table du Nouvel An est richement garnie de plats divers. Le plat principal c’est de la dinde ou du porc à la choucroute. Le dessert traditionnel c’est la baklava. Une fois la table mise, la nourriture est bénite par le plus vieux membre de la famille et on passe avec de l’encens dans toutes les chambres de la maison pour chasser le Mal. Ensuite le plus âgé de la maison fait tourner trois fois la banitza et coupe un morceau pour chacun. Celui qui aura dans son morceau la branche de cornouiller se portera à merveille pendant toute l’année, celui qui aura la pièce de monnaie gagnera beaucoup d’argent et celui qui aura le bouton de chemise aura du succès dans son travail.
Le lendemain de bonne heure, les sourvakari (des jeunes gens en tenue de fête) font leur tournée des maisons. Chaque famille les attend avec impatience. Les sourvakari ont des branches de cornouiller (des sourvatchki) décorés avec des rubans multicolores et des guirlandes de pop-corn. Ils font du porte-à-porte, présentent leurs vœux de Bonne année en tapant légèrement sur le dos les gens avec leur sourvachka de cornouiller et en chantant. En fait, taper avec la sourvatchka sur le dos du maître de maison et des autres membres de la famille est un geste pour leur souhaiter de la santé et du bien-être pendant toute l’année. Et les gens remercient les garçons en leur offrant du pain, des gâteaux, des fruits secs, des noix et de la petite monnaie.
La Saint-Jordan - le 6 janvier, à la campagne, on fête la Saint-Jordan. La fête s’appelle encore Épiphanie. Les rituels qui sont caractéristiques pour cette fête sont basés sur la croyance que l’eau a une force lustrale. Quelques jours avant la Saint-Jordan, le prêtre pratique l’aspersion de l’eau bénite dans chaque maison. Le 6 janvier une procession solennelle se forme tôt le matin. Tous les habitants du village y participent. Conduits par le prêtre, ils se dirigent vers le bassin le plus proche – une rivière, un lac, un barrage, la mer si le village est sur la côte. Le prêtre jette dans l’eau une croix en argent et les jeunes hommes du village se jettent à l’eau pour la sortir avec l’idée que celui qui attrape le premier la croix et la sort aura la bonne santé et la chance pendant toute l’année. Il est à noter que les jeunes gens qui plongent dans l’eau pour attraper la croix le jour de la Saint-Jordan font preuve d’un grand courage, car c’est un des jours les plus froids de l’année: la température de l’air est près du zéro et des fois elle tombe jusqu’à moins 10° C.
La Saint-Jean - le 7 janvier, le jour de Saint Jean Baptiste. Tous les hommes avec le prénom Ivan et ses dérivés et toute les femmes qui portent le prénom Ivanka et ses dérivés font la fête – ils invitent leurs proches et leurs amis a diner. Si l’on a en vue que les prénoms Ivan et Ivanka (+ toutes leurs variantes) sont les prénoms les plus répandus en Bulgarie, on se rend compte que le 7 janvier la plupart des Bulgares font la fête.
Babin den (la Fête des Grand-mères) - le 8 janvier - on célèbre la sage-femme du village et celles qui aident les jeunes femmes pendant les premiers jours après l’accouchement. Comme ce sont le plus souvent la mère et la belle-mère de la jeune maman, c'est-à-dire les grand-mères du bébé, la fête s’appelle « fête des grand-mères ». C’est le règne des femmes ce jour-là. Les hommes, quant à eux, ils doivent rester à la maison. On organise une procession dans le village avec, en tête, la femme qui a le plus grand nombre d’enfants. Les femmes qui assistent les naissances et qui aident les jeunes mères les premiers jours après l’accouchement se voient offrir des serviettes de toilette et du savon (ces cadeaux symbolisant le fait qu’elles font le premier bain au nouveau-né). Bien-sûr tout se termine autour de la table et on ne peut pas se passer de la fameuse banitza.
Le Nouvel An, appelé encore Sourvaki (Jour des vœux) ou la Saint-Basile, est célébré le 1 janvier. Le soir du 31 décembre, la maîtresse de la maison prépare une banitza (pâte feuilletée avec du fromage et des œufs) où l’on met un bout de branche de cornouiller avec bourgeons (symbole de la bonne santé et de la fertilité), une pièce de monnaie (symbole de la richesse et du bien-être) et un bouton de chemise (symbole du travail et du succès). Cela rappelle sans doute la fève dans la galette des rois. La table du Nouvel An est richement garnie de plats divers. Le plat principal c’est de la dinde ou du porc à la choucroute. Le dessert traditionnel c’est la baklava. Une fois la table mise, la nourriture est bénite par le plus vieux membre de la famille et on passe avec de l’encens dans toutes les chambres de la maison pour chasser le Mal. Ensuite le plus âgé de la maison fait tourner trois fois la banitza et coupe un morceau pour chacun. Celui qui aura dans son morceau la branche de cornouiller se portera à merveille pendant toute l’année, celui qui aura la pièce de monnaie gagnera beaucoup d’argent et celui qui aura le bouton de chemise aura du succès dans son travail.
Le lendemain de bonne heure, les sourvakari (des jeunes gens en tenue de fête) font leur tournée des maisons. Chaque famille les attend avec impatience. Les sourvakari ont des branches de cornouiller (des sourvatchki) décorés avec des rubans multicolores et des guirlandes de pop-corn. Ils font du porte-à-porte, présentent leurs vœux de Bonne année en tapant légèrement sur le dos les gens avec leur sourvachka de cornouiller et en chantant. En fait, taper avec la sourvatchka sur le dos du maître de maison et des autres membres de la famille est un geste pour leur souhaiter de la santé et du bien-être pendant toute l’année. Et les gens remercient les garçons en leur offrant du pain, des gâteaux, des fruits secs, des noix et de la petite monnaie.
La Saint-Jordan - le 6 janvier, à la campagne, on fête la Saint-Jordan. La fête s’appelle encore Épiphanie. Les rituels qui sont caractéristiques pour cette fête sont basés sur la croyance que l’eau a une force lustrale. Quelques jours avant la Saint-Jordan, le prêtre pratique l’aspersion de l’eau bénite dans chaque maison. Le 6 janvier une procession solennelle se forme tôt le matin. Tous les habitants du village y participent. Conduits par le prêtre, ils se dirigent vers le bassin le plus proche – une rivière, un lac, un barrage, la mer si le village est sur la côte. Le prêtre jette dans l’eau une croix en argent et les jeunes hommes du village se jettent à l’eau pour la sortir avec l’idée que celui qui attrape le premier la croix et la sort aura la bonne santé et la chance pendant toute l’année. Il est à noter que les jeunes gens qui plongent dans l’eau pour attraper la croix le jour de la Saint-Jordan font preuve d’un grand courage, car c’est un des jours les plus froids de l’année: la température de l’air est près du zéro et des fois elle tombe jusqu’à moins 10° C.
La Saint-Jean - le 7 janvier, le jour de Saint Jean Baptiste. Tous les hommes avec le prénom Ivan et ses dérivés et toute les femmes qui portent le prénom Ivanka et ses dérivés font la fête – ils invitent leurs proches et leurs amis a diner. Si l’on a en vue que les prénoms Ivan et Ivanka (+ toutes leurs variantes) sont les prénoms les plus répandus en Bulgarie, on se rend compte que le 7 janvier la plupart des Bulgares font la fête.
Babin den (la Fête des Grand-mères) - le 8 janvier - on célèbre la sage-femme du village et celles qui aident les jeunes femmes pendant les premiers jours après l’accouchement. Comme ce sont le plus souvent la mère et la belle-mère de la jeune maman, c'est-à-dire les grand-mères du bébé, la fête s’appelle « fête des grand-mères ». C’est le règne des femmes ce jour-là. Les hommes, quant à eux, ils doivent rester à la maison. On organise une procession dans le village avec, en tête, la femme qui a le plus grand nombre d’enfants. Les femmes qui assistent les naissances et qui aident les jeunes mères les premiers jours après l’accouchement se voient offrir des serviettes de toilette et du savon (ces cadeaux symbolisant le fait qu’elles font le premier bain au nouveau-né). Bien-sûr tout se termine autour de la table et on ne peut pas se passer de la fameuse banitza.
